Les entraineurs réclament la poursuite du championnat

 

Le collectif des entraineurs des clubs engagés dans le championnat béninois a tenu ce jour un point de presse. On retient que les techniciens béninois réclament la poursuite du championnat , parallèlement aux travaux du comité mis sur pied par le ministre des sports.

POINT DE PRESSE DU COLLECTIF DES ENTRAINEURS 
DE FOOTBALL DU BENIN

Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Bientôt un mois que le football s’est arrêté au Bénin et beaucoup d’entre vous se sont interrogés sur le silence des techniciens du football que nous sommes; nous membres de l’Association  des Entraineurs de football du Bénin.

Chers amis, nous sommes peut-être restés  silencieux mais rassurez-vous nous sommes très préoccupés par le retrait d’agrément du Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs à la Fédération Béninoise de Football et beaucoup plus encore par les conséquences fâcheuses de ce retrait d’agrément.  Plus d’une trentaine de coaches du football béninois se sont retrouvés il ya quelques jours le vendredi 17 avril plus précisément, pour faire le tour d’horizon de la question.

La rencontre avec vous ce jour jeudi 23 avril 2015 chers amis professionnels des médias, est une des recommandations de cette séance d’échange que nous avions tenue au stade de l’amitié plus précisément  à la salle de conférence de la piscine.

Après avoir longuement observé les actes des uns et des autres, après les avoir tous écouté à une occasion ou une autre, Nous  membres du collectif des Entraineurs de Football notons que  cette décision du retrait d’agrément pourrait à court, moyen et long terme apporter des améliorations dans les méthodes de gestion des dirigeants si les faits reprochés sont avérés fondés.  Mais que les différents problèmes évoqués par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs peuvent être examinés, analysés et solutionnés sans que les différents championnats nationaux ne soient  arrêtés, sans que le siège de la FBF ne soit militarisé et son administration paralysée.

C’est l’occasion pour nous, entraîneurs, d’exprimer notre frustration face à ce qui s’est avéré comme une marginalisation. En effet, il nous a été donné de constater qu’avant d’en arriver à cette extrême solution d’arrêt de nos championnats, le Ministre en charge des Sports a écouté à plusieurs reprises d’autres acteurs du football en oubliant les principaux que sont les joueurs et les entraîneurs.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Avant de faire nos propositions pour le dégel de cette malheureuse situation, nous voudrions rappeler qu’elle n’est pas nouvelle: en 2010 – 2011, douze (12) membres sur quinze (15) ont démissionné du Comité Exécutif de la FBF. Mais le Président de la République  le Dr Thomas BONI YAYI a estimé que la jeunesse a besoin de jouer au football. C’est pourquoi il avait soutenu les trois (03) membres restants que sont Anjorin MOUCHARAF, Augustin AHOUANVOEBLA et Bertin AGONKAN dans leur combat pour ne pas renvoyer la jeunesse à l’oisiveté.  Vous comprenez notre stupéfaction lorsque quatre ans après, il est demandé d’arrêter les championnats, que le ballon ne roule plus pour ces jeunes, et que le Président de la République, Chef de l’Etat et Chef du Gouvernement laisse faire car Une petite évaluation du nombre des clubs intervenant dans les différents championnats et compétitions nationales et internationales fait ressortir qu’il y a :
14 clubs de D1
12 clubs de D2
10 clubs de D3
12 clubs amateurs
06 équipes féminines
04 Equipes nationales
01 Equipe nationale féminine
Et pour chacun de ces clubs ou équipes, une quarantaine de personnes sont toujours mobilisées et d’où elles tiennent leur gagne pain pour survenir à leurs besoins quotidiens. Rappelons que joueurs, entraîneurs et aitres membres du staff sont sous contrat avec leurs clubs respectifs et ne vivent que de cela. Autour de chacun de ces acteurs, vit une famille à savoir la femme ou le mari, les enfants et autres. Quelle vie réserve-t-on à tous ceux- là ?
Quant aux amoureux du cuire rond qui ne marchandent aucun effort pour se rendre sur les terrains ou pour s’asseoir désormais devant leur petit écran, où peut-on les envoyer dorénavant. Ce qui sûr et certain, tous ceux sont contraints à l’oisiveté qui est la cause première du vol, de la délinquance, de la drogue, des grossesses non désirées, de l’alcoolisme, des crimes de tout genre et que savons nous encore.
Aussi, la durée de la suspension entraînerait le dégoût, le désintéressement et l’abandon total de l’activité football pour les pratiquants actuels qui n’avaient hélas pas d’autres débouchés. Les entraîneurs et associés quant à eux seront jetés au chômage obligatoire sans délai. Le comble pour eux, serait la suspension des cours d’entraîneur déjà initiés et programmés pour les niveaux supérieurs. En dehors des membres de staff techniques, on ne saurait oublier les autres acteurs tels les arbitres, les commissaires aux matches et beaucoup d’autres prestataires de services qui vivent aussi au dépend du football.
Loin de la guerre des arguments développés par chacun des camps en présence, nous voulons nommer le MJSL et la FBF, il nous apparaît urgent que:
ces deux instances  ramènent la balle à terre et priorisent le dialogue pour le bien de la jeunesse béninoise car les enjeux immédiats sont grands et nobles: les éliminatoires de la CAN Gabon 2017 et de la Coupe du Monde Russie 2018.

2-      les championnats reprennent au plus vite pendant que des solutions soient recherchées pour la réunification de la famille du football dans le respect des textes en vigueur et sans que cela n’aboutisse à la naissance d’autres groupes de mécontents.

Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Comme vous le notez, les techniciens que nous sommes, n’avons pas à défendre un camp ou un autre mais nous analysons les faits et proposons ce que nous estimons techniquement juste. Et c’est d’ailleurs pourquoi nous menons déjà des démarches pour nous faire recevoir par les responsables de la FBF, CNOSB, du MSJL et du Chef de l’Etat. Il s’agira pour nous d’exposer à ces hauts responsables nos suggestions pour un dégel de la situation.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Avant de mettre un terme à ce point de presse, les membres du collectif des Entraineurs de Football tiennent à rappeler que sa préoccupation majeure de l’heure est et demeure la reprise des différents championnats nationaux.

Vive le football!
Vive le Bénin
Nous vous remercions
 

 

Les entraineurs réclament la poursuite du championnat

Le collectif des entraineurs des clubs engagés dans le championnat béninois a tenu ce jour un point de presse. On retient que les techniciens béninois réclament la poursuite du championnat , parallèlement aux travaux du comité mis sur pied par le ministre des sports.

POINT DE PRESSE DU COLLECTIF DES ENTRAINEURS
DE FOOTBALL DU BENIN

Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Bientôt un mois que le football s’est arrêté au Bénin et beaucoup d’entre vous se sont interrogés sur le silence des techniciens du football que nous sommes; nous membres de l’Association  des Entraineurs de football du Bénin.

Chers amis, nous sommes peut-être restés  silencieux mais rassurez-vous nous sommes très préoccupés par le retrait d’agrément du Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs à la Fédération Béninoise de Football et beaucoup plus encore par les conséquences fâcheuses de ce retrait d’agrément.  Plus d’une trentaine de coaches du football béninois se sont retrouvés il ya quelques jours le vendredi 17 avril plus précisément, pour faire le tour d’horizon de la question.

La rencontre avec vous ce jour jeudi 23 avril 2015 chers amis professionnels des médias, est une des recommandations de cette séance d’échange que nous avions tenue au stade de l’amitié plus précisément  à la salle de conférence de la piscine.

Après avoir longuement observé les actes des uns et des autres, après les avoir tous écouté à une occasion ou une autre, Nous  membres du collectif des Entraineurs de Football notons que  cette décision du retrait d’agrément pourrait à court, moyen et long terme apporter des améliorations dans les méthodes de gestion des dirigeants si les faits reprochés sont avérés fondés.  Mais que les différents problèmes évoqués par le Ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs peuvent être examinés, analysés et solutionnés sans que les différents championnats nationaux ne soient  arrêtés, sans que le siège de la FBF ne soit militarisé et son administration paralysée.

C’est l’occasion pour nous, entraîneurs, d’exprimer notre frustration face à ce qui s’est avéré comme une marginalisation. En effet, il nous a été donné de constater qu’avant d’en arriver à cette extrême solution d’arrêt de nos championnats, le Ministre en charge des Sports a écouté à plusieurs reprises d’autres acteurs du football en oubliant les principaux que sont les joueurs et les entraîneurs.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Avant de faire nos propositions pour le dégel de cette malheureuse situation, nous voudrions rappeler qu’elle n’est pas nouvelle: en 2010 – 2011, douze (12) membres sur quinze (15) ont démissionné du Comité Exécutif de la FBF. Mais le Président de la République  le Dr Thomas BONI YAYI a estimé que la jeunesse a besoin de jouer au football. C’est pourquoi il avait soutenu les trois (03) membres restants que sont Anjorin MOUCHARAF, Augustin AHOUANVOEBLA et Bertin AGONKAN dans leur combat pour ne pas renvoyer la jeunesse à l’oisiveté.  Vous comprenez notre stupéfaction lorsque quatre ans après, il est demandé d’arrêter les championnats, que le ballon ne roule plus pour ces jeunes, et que le Président de la République, Chef de l’Etat et Chef du Gouvernement laisse faire car Une petite évaluation du nombre des clubs intervenant dans les différents championnats et compétitions nationales et internationales fait ressortir qu’il y a :
14 clubs de D1
12 clubs de D2
10 clubs de D3
12 clubs amateurs
06 équipes féminines
04 Equipes nationales
01 Equipe nationale féminine
Et pour chacun de ces clubs ou équipes, une quarantaine de personnes sont toujours mobilisées et d’où elles tiennent leur gagne pain pour survenir à leurs besoins quotidiens. Rappelons que joueurs, entraîneurs et aitres membres du staff sont sous contrat avec leurs clubs respectifs et ne vivent que de cela. Autour de chacun de ces acteurs, vit une famille à savoir la femme ou le mari, les enfants et autres. Quelle vie réserve-t-on à tous ceux- là ?
Quant aux amoureux du cuire rond qui ne marchandent aucun effort pour se rendre sur les terrains ou pour s’asseoir désormais devant leur petit écran, où peut-on les envoyer dorénavant. Ce qui sûr et certain, tous ceux sont contraints à l’oisiveté qui est la cause première du vol, de la délinquance, de la drogue, des grossesses non désirées, de l’alcoolisme, des crimes de tout genre et que savons nous encore.
Aussi, la durée de la suspension entraînerait le dégoût, le désintéressement et l’abandon total de l’activité football pour les pratiquants actuels qui n’avaient hélas pas d’autres débouchés. Les entraîneurs et associés quant à eux seront jetés au chômage obligatoire sans délai. Le comble pour eux, serait la suspension des cours d’entraîneur déjà initiés et programmés pour les niveaux supérieurs. En dehors des membres de staff techniques, on ne saurait oublier les autres acteurs tels les arbitres, les commissaires aux matches et beaucoup d’autres prestataires de services qui vivent aussi au dépend du football.
Loin de la guerre des arguments développés par chacun des camps en présence, nous voulons nommer le MJSL et la FBF, il nous apparaît urgent que:
ces deux instances  ramènent la balle à terre et priorisent le dialogue pour le bien de la jeunesse béninoise car les enjeux immédiats sont grands et nobles: les éliminatoires de la CAN Gabon 2017 et de la Coupe du Monde Russie 2018.

2-      les championnats reprennent au plus vite pendant que des solutions soient recherchées pour la réunification de la famille du football dans le respect des textes en vigueur et sans que cela n’aboutisse à la naissance d’autres groupes de mécontents.

Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Comme vous le notez, les techniciens que nous sommes, n’avons pas à défendre un camp ou un autre mais nous analysons les faits et proposons ce que nous estimons techniquement juste. Et c’est d’ailleurs pourquoi nous menons déjà des démarches pour nous faire recevoir par les responsables de la FBF, CNOSB, du MSJL et du Chef de l’Etat. Il s’agira pour nous d’exposer à ces hauts responsables nos suggestions pour un dégel de la situation.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers professionnels des médias
Avant de mettre un terme à ce point de presse, les membres du collectif des Entraineurs de Football tiennent à rappeler que sa préoccupation majeure de l’heure est et demeure la reprise des différents championnats nationaux.

Vive le football!
Vive le Bénin
Nous vous remercions

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