Un Rwanda sans niveau avec des jeux à l’emporte-pièces bat un Bénin mal organisé et très naïf. Une équipe très peu homogène, qui se battait dans tous les sens, et sur tous les fronts sans aucune organisation, c’est ce à quoi a assisté les millions de béninois situés dans tous les coins du globe. Cet après-midi c’est un Edmé CODJO le dos au mur ou plutôt le dos à la victoire qu’on a observé durant 90 minutes. Beaucoup le prenais pour un sapeur-pompier ou pour un Laurent Blanc béninois mais, il a préféré joué la carte du perdant. Sur six point, il n’en a eu qu’un.
Mais comment faut-il s’attendre à un autre résultat quand on fait jouer des joueurs non en jambe depuis dix mois. Faut pas s’attendre au miracle quand on regroupe en deux semaines des joueurs qui à peine s’entrainaient durant cette période de crise et qui n’ont aucun contact avec les compétitions officielles de haut niveau. Il est bien tard pour regretter comme nous avions l’habitude de le faire ou pour tirer à boulet rouge sur tel ou tel. Que faut-il alors pour le redécollage du football au Bénin ?
L’unique mot qui manque à notre puzzle est « l’organisation »
Organiser le secteur football au Bénin. Le football n’est pas un jeu ou plus encore un jeu de hasard, C’EST UNE MACHINE !
Tout comme un état ou une entreprise le football se gère de nos jours et bien ailleurs comme une machine. Peut-on être un bon boulanger si l’on n’a pas tous les accessoires disponibles pour faire du bon pain? Peut-on bien gérer sans de bons critères de base et une organisation impeccable?
BONI YAYI doit agir ? Et Didier APLOGAN doit réagir si un jour, il veut que son souhait se réalise. Celle de voir un jour le Bénin en final des coupes du monde face à un Brésil…
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