By Okocha est en route pour l’Inde
L’Inde veut lancer son championnat new look c’est à dire un championnat professionnel. Après le Moyen-Orient, la Tchétchénie ou le Daguestan, la professionnalisation du football semble gagner le pays du cricket. Et pour se faire, les dirigeants de la fédération indienne de football ont décidé de miser sur certaines anciennes gloires du cuir rond totalement à la retraite afin de donner de la visibilité à leur championnat.
Qui sont les joueurs invités ?
Jay-Jay Ockocha, Hernan Crespo (36 ans), Robert Pires (38 ans), Cannavaro (38 ans), Fernando Morientes, Robbie Fowler… presque tous à la retraite et quadragénaires gagneront environ 500.000 à 1.000.000 de dollar chacun pour environ 7 semaines de compétition.
Avec une population de plus d’un milliard d’individus, quelques contrats publicitaires signés avec la bonne marque peuvent rapporter gros pour ces joueurs. Enfin de compte voir ces footballeurs sur le terrain jouer même avec des béquilles ne fera de mal aux indiens
NB : Samson Siasia, limogé cet automne de son poste de sélectionneur des Super Eagles, est également sur la liste des indiens.
Dans quels clubs joueront –ils ?
Eux-mêmes ne le savent pas encore vraiment à l’exception de Pires qui évoluera en West Bengala. Le championnat est composée de 6 équipes : Barasat, Calcutta, Durgapur, Haldia, Howrah et Siliguri
Coup d’envoi le 25 février.
Que vaut le foot indien ?
D’après le classement FIFA/Coca Cola l’inde occupait la 162e le 23 novembre 2011(encore loin derrière le Bénin)
Son équipe nationale n’a jamais participé à une coupe du monde. Le 16 Décembre 1963, l’Inde enregistra sa plus large victoire face à son voisin le Sri Lanka. Score final :7-1.
Anecdote : En 1950, l’équipe d’Inde fut invitée par la FIFA et par la fédération du Brésil de football à prendre part à la 4e Coupe du monde au Brésil. Mais, s’étant vu refuser le droit de jouer pieds nus, elle décide de déclarer forfait
Que pense Robert Pires de cette aventure ?
Depuis huit jours, je bosse avec Arsenal. On se croirait revenu à la belle époque ! Il y a une certaine nostalgie, c’est vrai. Mais je n’ai pas de temps à perdre. Dans deux semaines, je pars à l’aventure. Je vais découvrir un autre pays, une autre manière de vivre. En plus, le projet est vraiment original. A l’heure où je vous parle, je ne sais pas dans quelle équipe je jouerai. Je ne sais pas quel président misera sur moi, qui sera mon entraîneur. Et pour tout vous dire, je ne sais même pas combien je gagnerai. Mais je m’en fous. A vrai dire, ça rajoute même un peu de piment à l’histoire…
déclara le joueur
