Fabien Farnolle:son interview

Fabien Farnolle

Le site officiel de la FFF a  publié ce jour une interview accordée à Fabien Farnolle par le magazine Foot Aquitain. Dans cette interview l’international béninois est revenu sur son parcours à Bordeaux, ses souvenirs, sa première sélection en équipe nationale du Bénin et surtout l’ambition actuelle qu’il a pour Clermont-Foot

Fabien bonjour,  le numéro 8 du Foot Aquitain est consacré au poste de gardien de but. Peux-tu nous parler de la spécificité de ce poste ?

Dans un collectif, le poste de gardien est le plus individualiste. Quoiqu’il arrive, le gardien est toujours le seul à prendre le ballon avec les mains. Quand toute l’équipe est dans la zone adverse, lui doit rester dans sa surface.  Pendant 90 minutes, tu peux ne rien avoir à faire, et à la 91ème, avoir le ballon le plus chaud du match à négocier. Si tu n’es pas concentré, à tout moment tu peux te manquer. Ce qui fait aussi la spécificité de ce poste, c’est que si tu te manques sur une action, cela peut tout de suite faire but pour l’adversaire. Tu n’as donc pas le droit à l’erreur.

Il faut aussi être assez casse-cou pour ne pas avoir peur d’aller au charbon. Sans arrêt, tu dois être dans le combat. Dans une sortie aérienne, tu dois savoir prendre le dessus pour saisir le ballon entre 3 ou 4 adversaires. Même sur une frappe lointaine, tu es dans le combat parce que, si tu n’attaques pas le ballon, tu peux faire une mauvaise prise de balle.

Tu as eu un parcours atypique et te voilà aujourd’hui en Ligue 2 à Clermont. Quels sont les entraîneurs qui ont marqué ton parcours ?

Patrick Battiston m’a beaucoup aidé dans ma tardive progression. En période de formation, étant jeune, je n’avais pas forcément le recul, l’intelligence et la maturité de prendre tous ses conseils. Mais par la suite, j’ai beaucoup appris.

Franck Mantaux, l’actuel entraîneur des gardiens professionnels des Girondins, m’a également beaucoup aidé. À une époque, il croyait plus en moi que moi-même.

Ensuite, je ne peux que remercier le coach Michel Der Zakarian, qui n’a pas hésité à me donner les clés de la maison la saison dernière, sans aucune crainte. Il a su me faire confiance, alors que je ne comptabilisais que 15 matchs en CFA et 4 matchs en National. Cela m’a permis de me lancer.

Certains gardiens ont des relations beaucoup plus intimes avec leurs coachs, personnellement je préfère rester à distance, pour ne pas me permettre de prendre certaines aises. À Clermont, ma relation avec l’entraîneur des gardiens Eric Gélard est simple, basée sur le travail. J’ai toujours voulu garder une relation très professionnelle avec les entraîneurs.

Au final, l’écoute est importante. Que ce soit pour Michel Der Zakarian ou Patrick Battiston, ils ont l’avantage d’avoir connu une grande carrière de joueur. Si tu n’es pas à l’écoute de ces coachs là, tu n’es à l’écoute de personne.

Quels sont tes meilleurs souvenirs de gardien de but ?

Mon meilleur souvenir reste mon premier match en Ligue 2 avec Clermont contre Istres en mars 2011 (victoire 2-0). J’en ai presque eu les larmes aux yeux à la fin du match, parce que c’est à ce moment là que j’ai commencé à entrevoir une lueur d’espoir dans mon parcours professionnel.

Le titre de champion de France des réserves professionnelle avec Bordeaux reste également un bon souvenir.
Plus récemment, je garde un bon souvenir de ma première sélection avec l’équipe du Bénin, pour un match en Ethiopie (0-0, février 2012). D’autant plus que j’ai réussi à montrer mes qualités et prouver que cette sélection était méritée.

Ce qui est beau dans le football, c’est qu’à chaque étape de ta carrière, tu as de nouveaux souvenirs qui se mélangent aux anciens, et qui parfois les surpassent. Le meilleur reste à venir j’en suis sûr.

Quels conseils aimerais-tu donner à des gardiens qui débutent ?

Le conseil de base c’est évidemment de travailler dur. Ensuite, c’est important d’être toujours agressif sur le ballon. Il faut se dire qu’il n’y a pas de ballon facile. Il faut avoir un très gros mental. Il va y avoir de bonnes périodes où tout va bien aller, mais c’est dans ces moments là qu’il ne faut surtout pas se relâcher, sinon la réalité te rattrape très vite.

Damien BONNAVE

Source fff.fr

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1 commentaire sur “Fabien Farnolle:son interview”

  1. xa me fè bocou plèzi en tan ke béninois.bat car le meileur reste à veni.ta tou le soutien des beninois

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