Ce mercredi 15 janvier, Angers SCO, club évoluant en Ligue 1, a décroché sa qualification pour les 8es de finale de la Coupe de France en s’imposant face à Quevilly-Rouen (3-2). Un succès marqué par des réalisations décisives au bon moment. À l’issue de cette rencontre, l’international béninois Cédric Hountondji a partagé ses impressions dans des propos rapportés par Ouest-France.
« Je bosse au quotidien »
« Je n’avais plus joué depuis le mois d’octobre (le 11 avec le Bénin, dernier match avec le Sco le 1er septembre). Ça fait du bien de rejouer, même sur une mi-temps. J’ai déjà vécu une période aussi longue sans jouer par le passé. Il faut continuer à travailler pour regoûter au groupe puis pouvoir rejouer. Il faut toujours être prêt quand on nous appelle. Mentalement, il faut répondre aussi. Je m’appuie sur ma famille qui m’aide beaucoup quand c’est compliqué. Je sais comment appréhender une telle période. Je bosse au quotidien, je prends du plaisir à l’entraînement car c’est le seul moment qui me permet de m’exprimer. J’essaie d’être heureux, en fait. Pour rester dans le projet. »
« J’ai de la chance d’être footballeur »
« Ça ne fait pas partie de mes valeurs que de vouloir abandonner, même si c’est humain de vouloir penser comme ça quand on ne joue pas. J’essaie de les inculquer à mes enfants et mes parents m’ont appris ça. J’ai pu jouer et je serai là si on fait à nouveau appel à moi. J’ai déjà eu des moments compliqués comme ça dans ma carrière. Je ne me plains pas du tout : je suis en Ligue 1, dans un bon club. Je relativise et c’est important. J’ai de la chance d’être footballeur. Beaucoup de gens triment plus que moi. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Je suis un joueur du Sco : je ne sais pas encore si je vais avoir des opportunités ou si je vais rester ici. »